Cancer du pancreas

Le cancer du pancreas concerne environ 9000 nouveaux cas en France chaque année, touchant autant les hommes que les femmes, plus fréquemment au-delà de la cinquantaine.

IMAGE PANCREAS DANS LE SYSTEME DIGESTIF

 

Le pancréas est un organe qui est situé dans l’abdomen, mais sa situation anatomique rend difficile son exploration.

Cet organe présente une fonction dite endocrine en produisant l’insuline et le glucagon, deux hormones importantes dans la régulation du taux de sucre dans le sang. Une deuxième fonction dite exocrine lui permet de produire les enzymes pancréatiques, nécessaires pour la digestion des aliments.

Les cellules cancéreuses se développent en général à partir des cellules exocrines du pancréas, dont la forme de loin la plus fréquente est l’adénocarcinome pancréatique. Les tumeurs prenant leur origine à partir des autres cellules sont beaucoup plus rares.

Si les cellules cancéreuses ne sont pas éliminées par le système immunitaire du corps humain, elles formeront une  tumeur maligne (cancer), dont la croissance se fait d’abord sur place. Au fur et à mesure que cette tumeur grossit, elle peut aussi infiltrer des organes de voisinage, ou coloniser les ganglions lymphatiques à proximité. Enfin, certaines cellules malignes peuvent se détacher, migrer dans l’organisme pour coloniser d’autres organes à distance, formant ainsi des métastases.

 

CANCER DU PANCRÉAS : DIAGNOSTIC

Parfois ce sont les douleurs abdominales qui sont les premier symptomes menant à la réalisation d'examens complémentaires. Si la tumeur se développe dans la tête du pancréas, elle peut bloquer le flux normal de la bile dans le canal cholédoque. La bile va alors diffuser dans le corps et provoquer un ictère (jaunisse). D’autres blocages peuvent concerner le canal de Wirsung. Ainsi les enzymes pour la digestion ne peuvent plus se déverser dans l’intestin, ce qui provoque une diarrhée graisseuse (stéatorrhée).

Le plus souvent cette tumeur est découverte lors d’un examen échographique abdominal, ou d’un scanner. Une fibroscopie passant par l’œsophage et l’estomac (échoendoscopie digestive haute, ou fibroscopie oeso-gastro-duodenale) permet parfois de détecter des signes indirects suggérant l'existence d'une tumeur, et de réaliser alors des biopsies pour l’examen anatomo-pathologique. Ce dernier confirme alors la nature cancéreuse et détermine son type exact.

Les examens de scanner et d'endoscopie sont également nécessaires pour déterminer l’étendue locale ou à distance de la maladie.
D’autres examens peuvent être nécessaires si la situation du patient l’exige. Des analyses sanguines seront également faites régulièrement.

Au bout de ces investigations le médecin  a une idée assez précise de l’étendue du cancer et peut alors proposer la thérapie la mieux adaptée en réunion de concertation pluridisciplinaire.

CANCER DU PANCRÉAS : GÉNÉRALITÉS, ÉPIDÉMIOLOGIE

Le cancer du pancreas concerne environ 9000 nouveaux cas en France chaque année, touchant autant les hommes que les femmes, plus fréquemment au-delà de la cinquantaine.

Le pancréas est un organe qui est situé dans l’abdomen, mais sa situation anatomique rend difficile son exploration.

Cet organe présente une fonction dite endocrine en produisant l’insuline et le glucagon, deux hormones importantes dans la régulation du taux de sucre dans le sang. 
Une deuxième fonction dite exocrine lui permet de produire les enzymes pancréatiques, nécessaires pour la digestion des aliments.

Les cellules cancéreuses se développent en général à partir des cellules exocrines du pancréas, dont la forme de loin la plus fréquente est l’adénocarcinome pancréatique. Les tumeurs prenant leur origine à partir des autres cellules sont beaucoup plus rares.

Si les cellules cancéreuses ne sont pas éliminées par le système immunitaire du corps humain, elles formeront une  tumeur maligne (cancer), dont la croissance se fait d’abord sur place. Au fur et à mesure que cette tumeur grossit, elle peut aussi infiltrer des organes de voisinage, ou coloniser les ganglions lymphatiques à proximité. Enfin, certaines cellules malignes peuvent se détacher, migrer dans l’organisme pour coloniser d’autres organes à distance, formant ainsi des métastases.

CANCER DU PANCRÉAS : DIAGNOSTIC

Parfois ce sont les douleurs abdominales qui sont les premier symptomes menant à la réalisation d'examens complémentaires. Si la tumeur se développe dans la tête du pancréas, elle peut bloquer le flux normal de la bile dans le canal cholédoque. La bile va alors diffuser dans le corps et provoquer un ictère (jaunisse). D’autres blocages peuvent concerner le canal de Wirsung. Ainsi les enzymes pour la digestion ne peuvent plus se déverser dans l’intestin, ce qui provoque une diarrhée graisseuse (stéatorrhée).

Le plus souvent cette tumeur est découverte lors d’un examen échographique abdominal, ou d’un scanner. Une fibroscopie passant par l’œsophage et l’estomac (échoendoscopie digestive haute, ou fibroscopie oeso-gastro-duodenale) permet parfois de détecter des signes indirects suggérant l'existence d'une tumeur, et de réaliser alors des biopsies pour l’examen anatomo-pathologique. Ce dernier confirme alors la nature cancéreuse et détermine son type exact.

Les examens de scanner et d'endoscopie sont également nécessaires pour déterminer l’étendue locale ou à distance de la maladie.
D’autres examens peuvent être nécessaires si la situation du patient l’exige. Des analyses sanguines seront également faites régulièrement.

Au bout de ces investigations le médecin  a une idée assez précise de l’étendue du cancer et peut alors proposer la thérapie la mieux adaptée en réunion de concertation pluridisciplinaire.

CANCER DU PANCRÉAS : SUIVI

L'objectif du suivi est de réaliser un ensemble d’examens cliniques et complémentaires, fait à des intervalles réguliers afin de détecter une éventuelle rechute de la maladie pour la reprendre en charge avant que des symptômes plus importants ne s’installent.

Chez un patient sous traitement pour une maladie déjà étendue, des bilans sont réalisés également à des intervalles réguliers pour vérifier l’activité du traitement sur la maladie et l’absence de certains  effets secondaires.

Le rythme de ces examens et leurs natures sont  adaptés par le médecin selon la  situation personnelle et le stade de la maladie en concordance avec des recommandations nationales. Il est important de respecter le calendrier établi pour la réalisation de ces examens afin d’assurer un suivi optimal.

CANCER DU PANCRÉAS : TRAITEMENT EN SITUATION LOCALISÉE OU LOCALEMENT AVANCÉE

En situation localisée ou localement avancée l'objectif est d'éliminer complètement la tumeur et toutes les cellules qui se sont peut-être détachées d’elle.

Le traitement habituel est la chirurgie qui retire tout ou partie du pancréas, associée ou non à une splénectomie (la rate est alors retirée).

En général cette opération est suivie d’une chimiothérapie dite adjuvante pour éliminer les cellules cancéreuses qui persisteraient dans l’organisme. Ce traitement se fait de façon hebdomadaire, avec des pauses toutes les 3 semaines. Le médicament employé est la Gemcitabine, administrée par voie intraveineuse.

En situation localement avancée, la tumeur n'est pas extirpable de façon complète initialement, et une chimiothérapie préalable est souvent réalisée, afin de diminuer la taille tumorale et pour rediscuter d'une chirurgie après 3 ou 6 mois de traitement.

CANCER DU PANCRÉAS : TRAITEMENT EN SITUATION MÉTASTATIQUE

En situation métastatique l'objectif est de ralentir l’évolution de la maladie, de diminuer son influence négative sur le corps et ainsi d’améliorer la qualité de vie,  en utilisant le plus souvent une chimiothérapie.
Elle sera soit basée selon la situation clinique soit sur l’emploi soit de la Gemcitabine, soit sur l'emploi d’une poly-chimiothérapie. Parmi ces substances on peut citer le 5-FU, l’Irinotécan ou l’Oxaliplatine.
Sur le plan anatomique, l’obstacle que la tumeur constitue peut nécessiter la mise en place d’un tube rigide à l’intérieur du pancréas pour faciliter le passage de la bile. Une radiothérapie externe peut également représenter un apport thérapeutique dans certaines situations.

Tout au long de la prise en charge oncologique d’autres membres de notre équipe peuvent apporter un soutien: assistantes sociales, diététiciens, kinésithérapeutes, médecins de la douleur ou équipe des soins palliatifs, psychologues, esthéticiennes, etc...

 

Source : e-cancer site de l'INCa   - voir plus d'information sur ce site

 

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Télécharger guide de l'Inca "Traitement des cancers du pancréas"