Cancers du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. 48 000 nouveaux cas par an en moyenne, en France. Dans 8 cas sur 10, il touche des femmes âgées de plus de 50 ans. Il est très rare chez l'homme : moins de 1% des cancers du sein. Un cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe dans le sein.

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Il existe différents types de cancers du sein :

Les carcinomes in situ

Les cellules se développent uniquement dans les canaux galactophores ou les lobules sans franchir la membrane qui les entoure donc sans risque d'atteinte du tissu voisin et des ganglions.On distingue :

•  Le carcinome canalaire in situ (le plus fréquent) développé dans les canaux galactophores
•  Le carcinome lobulaire in situ développé dans les lobules

Les carcinomes infiltrants

Quand les cellules cancéreuses ont infiltré les tissus entourant les canaux ou les lobules, on parle de carcinome infiltrant. Ils peuvent envahir les ganglions axillaires. Il existe, plusieurs types de cancers infiltrants :

Les adénocarcinomes sont les plus fréquents, avec deux types :

•  Les carcinomes canalaires infiltrants +++
•  Les carcinomes lobulaires infiltrants

Les formes rares

•  Les tumeurs phyllodes : le plus souvent bénignes
•  Les sarcomes et le lymphome : extrêmement rares
•  Les carcinomes médullaires
•  Le carcinome mucineux
•  Le carcinome tubuleux
•  Le carcinome papillaire
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 FACTEURS DE RISQUE                                                                           

Le cancer du sein est une maladie multifactorielle : plusieurs facteurs influent sur sa survenue, on parle de facteurs de risque.

LES FACTEURS DE RISQUE INTERNES

  • L'âge

Le risque de développer un cancer du sein augmente avec l'âge, le plus souvent autour de  60 ans.
20% des cancers du sein avant 50 ans
Les antécédents personnels de cancer du sein

  • Les antécédents familiaux

Seuls 5 à 10% des cancers du sein sont héréditaires  c'est  à dire liés  à une anomalie génétique appelée mutation génétique, le plus souvent portée par les gènes BRCA1 et BRCA2.
On estime que 2 femmes sur 1000 sont porteuses d'une mutation génétique du gène BRCA1 ou BRCA2
Être porteur d'une mutation d'un de ces gènes ne se traduit pas systématiquement par l'apparition d'un cancer du sein mais augmente  le risque de survenue

LES FACTEURS DE RISQUE EXTERNES

•  Tabac
•  Alcool
•  Surpoids
•  Obésité 
•  Absence d'activité physique

 

 DIAGNOSTIC                                                                                           

Lorsqu’une personne présente des symptômes ou qu’une anomalie est décelée lors d’un examen de dépistage, un certain nombre d’examens doivent être réalisés afin d’établir un diagnostic. Toute suspicion diagnostique de cancer justifie un avis spécialisé sans délai.

LES SIGNES CLINIQUES

•  Masse dans le sein le plus souvent indolore
•  Ganglion dur dans l'aisselle
•  Modification de la peau ou du mamelon
•  Changement de forme du sein
  

LES EXAMENS CLINIQUES

    •  Mammographie

    • Radiographie des  seins réalisée en position debout, torse nu, en moyenne 2 clichés par sein, examen indolore
    • Mammographie de dépistage : dans le programme national de dépistage destiné aux femmes âgées entre 50 ans et 74 ans.
    • Mammographie de diagnostic : réalisée en cas de signe clinique

    •  Echographie

    Examen indolore réalisé en complément de la mammographie

    •  IRM: Imagerie par résonance magnétique

    Examen réalisé grâce à un grand appareil cylindrique composé d'un aimant très puissant.
    Examen non systématique réalisé en complément de la mammographie et de l'échographie

    • Biopsie per cutanée

    Il s’agit d'un prélèvement de fragments de tissus au niveau d'une anomalie du sein à l'aide d'une aiguille à travers la peau.
    Elle est réalisée par un radiologue.
    Les tissus prélevés sont ensuite analysés au microscope afin de déterminer si la lésion est cancéreuse, d'en identifier la nature afin d'orienter les médecins dans le choix des traigtements : on parle d'examen anatomopathologique

    • Bilan d'extension

    Quand le diagnostic de cancer infiltrant du sein est posé,  il est nécessaire de réaliser au minimum un scanner thoraco abdomino-pelvien afin de rechercher la présence d'éventuelles métastases (cellules cancéreuses ayant migré du sein dans un autre organe).

    Une fois le diagnostic de cancer du sein confirmé, une proposition de traitements est établie par des médecins de différentes spécialités (chirurgiens, oncologues médicaux, anatomopathologistes, radiologues) au cours d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) en s'appuyant sur les recommandations de bonnes pratiques.
    La proposition vous est ensuite expliquée au cours d'une consultation d'annonce.
    Il peut vous être proposé de participer à un essai clinique.

     

     LES TRAITEMENTS                                                                                

      Chirurgie  

    Le plus souvent, le traitement du cancer du sein débute par une chirurgie. Il existe 2 grands types d'intervention :

    •  La chirurgie conservatrice: elle consiste à retirer la tumeur avec une marge de tissus sains
    •  La mastectomie: elle consiste à retirer l'ensemble de la glande mammaire

    La chirurgie conservatrice

    Elle consiste à retirer la tumeur et une petite quantité de tissus sains qui l’entourent.
    Elle est indiquée en cas de petite tumeur.
    Si la tumeur est trop volumineuse, la chirurgie peut être précédée d’une
    chimiothérapie afin de réduire la taille tumorale.
    Si la tumeur est très petite ou on palpable, un repérage sera réalisé avant l’intervention pour que le chirurgien la retrouve facilement.

     

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    Le déroulement d’un repérage mammaire

    Après avoir désinfecté la peau du sein, le radiologue introduit une qui permet d’installer le repère : il s’agit d’un fil métallique recourbé très fin (que les médecins appellent harpon ou hameçon) dont l’extrémité se situe au contact de la lésion et qui indique au chirurgien la situation exacte de l’anomalie. Une fois l’aiguille en place, le repère est libéré. L’aiguille est alors retirée. La partie extérieure du fil métallique souple sort par la peau, elle est par un pansement.
    Réalisée le plus souvent sous anesthésie locale, la pose du repérage n’est pas douloureuse.

    La mastectomie

    Elle consiste à enlever le sein dans sa totalité y compris l’aréole et le mamelon.
    Elle est indiquée en cas de tumeur trop volumineuse non accessible à une chirurgie conservatrice ; en cas de tumeur multifocale ou inflammatoire.
    Une prothèse mammaire externe sera proposée dés la cicatrisation obtenue et l’œdème post opératoire régressé soit 1à2 mois après l’intervention
    Une reconstruction mammaire sera possible le plus souvent dans un deuxième temps , parfois dans le même temps opératoire

    Exérèse des ganglions sentinelles

    Pour les tumeurs infiltrantes, l'ablation de la tumeur est associée à l'exérèse des ganglions  axillaires
    La technique dite des ganglions sentinelles consiste à enlever et examiner  uniquement les premiers ganglions lymphatiques de l'aisselle les plus  proches de la tumeur pour vérifier, par analyse anatomopathologique s’ils contiennent ou non des cellules cancéreuses.

    Comment procède-t-on ?
    On injecte un marqueur radio actif et un colorant bleu près de la tumeur ou près de l'aréole du sein.
    Ces produits sont collectés par le système lymphatique pour se concentrer au niveau des premiers ganglions axillaires.
    Une scintigraphie permet de bien les repérer et leur prélèvement est réalisé pendant l'intervention.
    Le curage axillaire peut, parfois être nécessaire, il consiste à retirer un ensemble de ganglions axillaires par une dissection  axillaire.

    Le curage axillaire

    Il s’agit d’enlever un ensemble de ganglions axillaires sans enlever la totalité.
    Il peut être indiqué  en cas de contre indication à l’exérèse des ganglions sentinelles ou en cas d’atteinte de ceux-ci
    Le risque principal du curage est la survenue du « gros bras » appelé lymphoedeme ( 20% des cas)
    Après un curage, des séances de kinésithérapie sont conseillées pour retrouver un bon fonctionnement de l’épaule.

      CHIMIOTHÉRAPIE  

    LA CHIMIOTHÉRAPIE EST UN TRAITEMENT À BASE DE MÉDICAMENTS (ON PARLE AUSSI DE TRAITEMENT MÉDICAL). LES MÉDICAMENTS DE CHIMIOTHÉRAPIE AGISSENT SUR LES MÉCANISMES DE LA DIVISION CELLULAIRE.

    C'est un traitement général (appelé traitement systémique), qui agit dans l'ensemble du corps. Cela permet d'atteindre les cellules cancéreuses quelle que soit leur localisation dans le corps, même si elles sont isolées et ne sont pas détectables par les examens de diagnostic. Les médicaments de chimiothérapie sont administrés le plus souvent par perfusion, ou parfois par voie orale sous forme de comprimés.

    DANS QUELS CAS UNE CHIMIOTHÉRAPIE EST-ELLE CONSEILLÉE OU NÉCESSAIRE ?

    Une chimiothérapie n'est pas proposée de façon systématique à toutes les patientes atteintes d'un cancer du sein. Son utilité est appréciée en fonction du stade du cancer au moment du diagnostic et des facteurs de risque de récidive.

    • Pour les cancers infiltrants, une chimiothérapie peut être nécessaire après ou avant l'intervention chirurgicale.
    Lorsqu'elle est proposée après la chirurgie, on parle de chimiothérapie adjuvante. Une chimiothérapie adjuvante est indiquée notamment lorsque les examens clinique et anatomopathologique laissent à penser que le risque de récidive est important. La chimiothérapie a ici pour but de le réduire et d'améliorer les chances de guérison. Elle peut dans certains cas être associée à une thérapie ciblée. Le traitement est débuté dans les 3 mois après la chirurgie.
    Lorsqu'elle est proposée avant la chirurgie (situation moins fréquente), la chimiothérapie a pour but de réduire la taille d'une tumeur trop volumineuse pour être opérée d'emblée ou pour permettre une chirurgie conservatrice. Elle peut également être prescrite en cas de tumeur inflammatoire. On parle de chimiothérapie néoadjuvante.
     

    QUELS SONT LES MÉDICAMENTS DE CHIMIOTHÉRAPIE UTILISÉS ?

    De nombreux médicaments de chimiothérapie sont utilisés dans le traitement adjuvant des cancers du sein infiltrants. Le plus souvent, plusieurs médicaments sont associés. On parle de protocole ou de schéma de chimiothérapie qui associe des médicaments anticancéreux prescrits à certaines doses et selon un calendrier précis.

    COMMENT SE DÉROULE LA CHIMIOTHÉRAPIE EN PRATIQUE ?

    Le déroulement de la chimiothérapie est soigneusement planifié par l'équipe médicale La durée totale du traitement et leur mode d'administration sont variables en fonction des médicaments utilisés et de l'objectif de la chimiothérapie. Chaque cure (ou séance de perfusion) est suivie d'une période de repos qui permet au corps de récupérer. Les schémas d'administration sont variables d'un protocole de traitement à l'autre. Ils comprennent habituellement 4 à 6 cures, le plus souvent espacées de 21 jours. Le traitement s'échelonne donc souvent sur une période de 3 à 6 mois.
    • Les médicaments sont généralement injectés dans une veine, par perfusion. Certains peuvent être donnés sous forme de comprimés : c'est ce qu'on appelle la chimiothérapie orale (la capecitabine, par exemple, est une chimiothérapie orale). généralement à l'hôpital, en ambulatoire.

    AVANT DE COMMENCER LA CHIMIOTHÉRAPIE : LA POSE D’UNE CHAMBRE IMPLANTABLE

    Avant de commencer le traitement, la pose d'un cathéter dans une grosse veine appelée voie centrale (veine cave supérieure en général) est recommandée. Plusieurs dispositifs existent dont le plus couramment utilisé est la chambre implantable.

    Ce dispositif, aussi appelé port-à-cath® ou PAC, est composé d'un petit boîtier (la chambre implantable) et d'un cathéter (tuyau souple et fin). Il est entièrement placé sous la peau, au cours d'une courte intervention chirurgicale sous anesthésie locale. Si une chirurgie est prévue avant la chimiothérapie, le chirurgien peut en profiter pour installer le dispositif pendant l'intervention, sous anesthésie générale.

    À chaque perfusion, les médicaments sont injectés directement dans la chambre implantable, à travers la peau. Il existe des patchs d'anesthésiants cutanés permettant de limiter la douleur lors de l'installation de l'aiguille.

      HORMONOTHÉRAPIE  

    80% des cancers du sein sont hormono dépendants : les cellules cancéreuses possèdent à leur surface des récepteurs aux hormones féminines (oestrogène et progestérone) qui sont des facteurs de croissance de la tumeur.
    Le traitement anti hormonal consiste à empêcher l'action stimulante de ces hormones sur les cellules cancéreuses.

    En hormonothérapie, Il existe 2 grands types de traitement :

    LES TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX

    • Les anti oestrogènes: Tamoxifene

    Indications : chez la femme non ménopausée après chirurgie et dans certains cas chez la femme ménopausée
    Effets secondaires les plus fréquents : bouffées de chaleur, prise de poids, dérèglements menstruels, kystes ovariens, pertes vaginales
    Effet secondaire très rares : anomalie de l'endometre avec risque de cancer (1cas/2000), signalez à votre médecin toute perte sanguine anormale
    Durée de traitement : 3 à 5 ans à raison d'un comprimé par jour

    • Les anti-aromatases

    Indications : que chez la femme ménopausée
    Effets secondaires les plus fréquents : bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, douleurs articulaires, diminution de la densité osseuse
    Durée de traitement : en moyenne 5 ans à raison d'un comprimé par jour

    • Les agonistes de LH-RH

    Ils ont pour objectif de bloquer les cycles ovariens et donc de provoquer une ménopause transitoire (regressive à l'arrêt du traitement)
    Indications : au cas par cas
    Effets secondaires : ceux de la ménopause

    LES TRAITEMENTS NON MÉDICAMENTEUX

    Il s'agit de supprimer la production d'hormones ovariennes chez la femme non ménopausée en agissant directement sur les ovaires.
    2 méthodes : l'ablation chirurgicale ou la radiothérapie.

     

      RADIOTHÉRAPIE  

    La radiothérapie utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses en les empêchant de se multiplier. Elle est dirigée spécifiquement sur la zone à traiter, tout en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants
    La radiothérapie externe utilise une source externe de rayonnements dirigés,  à travers la peau sur la zone à traiter.
    Ces rayonnements sont produits par un accélérateur de particules.

    Quand est-elle indiquée ?

    Elle est réalisée après l'intervention en complément de la chirurgie.
    Elle est systématique après une chirurgie conservatrice.
    Mais si une chimiothérapie est nécessaire,  la radiothérapie sera réalisée après.
    Dans certains cas, elle est nécessaire après une mastectomie, la reconstruction mammaire sera, elle, décalée après la radiothérapie.

    Comment se déroule-t-elle ?

    Elle nécessite un travail d'équipe entre des manipulateurs, un physicien et le médecin radiothérapeute.
    Avant de débuter le traitement, une étape de repérage et de calcul de doses est nécessaire expliquant le délai entre la décision thérapeutique et le début du traitement.

    Voir la video : traitement de radiothérapie.

    Le repérage

    L'oncologue radiothérapeute repère précisément la cible sur laquelle les rayons vont être dirigés et les organes à protéger (cœur et poumons). Pour cela, un scanner centré sur la zone à traiter est réalisé afin d'obtenir une image en trois dimensions de la zone à traiter et des organes voisins.
    Pendant ce repérage, votre position est soigneusement définie. Vous devrez la reprendre lors de chaque séance. Pour cela, un marquage sur la peau et des contentions spécialement adaptées à votre morphologie (cales, coques de mousse, matelas thermoformés, etc.) sont réalisés.

    La dosimétrie

    Outre la dimension et l'orientation des faisceaux, l'étape de dosimétrie consiste à déterminer, par une étude informatisée, la distribution (autrement dit la répartition) de la dose de rayons à appliquer à la zone à traiter. Avec l'oncologue radiothérapeute, le physicien et le dosimétriste optimisent ainsi l'irradiation de façon à traiter au mieux la zone concernée tout en épargnant les tissus sains voisins. Cette étape ne nécessite pas votre présence.
    Le plan de traitement définitif établit notamment la dose et ses modalités de délivrance (dose par séance, nombre et fréquence des séances...).

    Le traitement

    En cas de radiothérapie complémentaire d'une chirurgie conservatrice, le traitement en lui-même dure en moyenne 5 semaines, à raison d'une séance par jour, 5 jours par semaine. Cela permet de délivrer une dose de 50 Gy en 25 fractions de 2 Gy.
    Dans certaines situations précises, la radiothérapie peut être administrée sur une plus courte période, pendant 3 semaines par exemple. C'est ce que l'on appelle un schéma dit hypofractionné.
    Dans certains cas, une dose supplémentaire de 16 Gy peut être délivrée au niveau du lit tumoral en 1 à 2 semaines.
    Le plus souvent, le traitement est réalisé en ambulatoire et vous rentrez chez vous quand la séance est terminée.
    La salle dans laquelle se déroule la radiothérapie est une pièce qui respecte les normes de protection contre les rayonnements ionisants.
    Vous êtes installée par le manipulateur sur la table de traitement dans la position qui a été déterminée lors de la phase de repérage. Les rayons sont dirigés de façon précise vers la région à traiter et vous devez rester immobile.
    Pendant la séance, vous êtes seule dans la salle, mais vous restez en lien continu avec les manipulateurs : vous pouvez communiquer avec eux par le biais d'un interphone et vous êtes surveillée par une caméra vidéo. La salle reste éclairée pendant la séance. En cas de besoin, le traitement peut être immédiatement interrompu.
    Le temps de présence dans la salle de traitement est généralement de 15 minutes environ. Le temps d'irradiation lui-même est de courte durée, de l'ordre de quelques minutes. L'appareil tourne autour de vous sans jamais vous toucher. L'irradiation est invisible et indolore. Vous ne ressentez aucune sensation particulière.
    Le suivi
    Durant toute la durée du traitement, des consultations avec l'oncologue radiothérapeute sont programmées régulièrement (environ une fois par semaine). L'objectif est de s'assurer que le traitement se déroule dans les meilleures conditions.
    Des visites de contrôle sont également planifiées à l'issue du traitement.

     

    Source : site de l'Inca